Dominosteine

Nouveau jalon dans notre quête de desserts pour diabétiques, unsere heutige Meilenstein ist ein Dominostein: une « pierre » qui nous vient de Dresde.

Si « pierre » peut paraître peu vendeur pour un dessert, celui-ci fut à la base créé pour offrir au peuple une alternative moins onéreuse aux truffes et autres pralines. C’était en 1936. La création d’Herbert Wendler atteint quelques années plus tard, guerre et rationnement obligent, le statut de « Notpraline », praline de disette ou praline de secours, c’est selon.

Ouvrir une boîte de Dominosteine, fermer les yeux et s’imaginer mordre dans la dernière création d’un chocolatier célèbre (sauf que là on sait sur quoi on va tomber), dans un trois pièces d’un immeuble anonyme en rêvant à un palais (plus si anonyme).


Pour un plat à gratin de 25 x 16 cm:

rez-de-chaussée: suivre la même recette que pour la pâte des Lebkuchen (elle est ici), l’étaler au fond du plat chemisé de papier cuisson (s’aider d’un reste dudit papier pour bien aplanir), cuire 20 mn à 180°.

Pendant que le rez cuit, préparer le premier étage et faire fondre au bain-marie le chocolat pour la toiture.

premier étage: 300 g d’amandes moulues, 110 g de sucre (ou tagatesse, xylit etc…), 3 cs d’eau, 1 cs d’eau de fleur d’oranger. Mélanger le tout jusqu’à une consistance de massepain. Une fois le rez sorti du four et un peu refroidi (le laisser dans son plat), étaler le massepain… s’il en reste, faites-en des boulettes.

deuxième étage: 200 g de confiture ou gelée d’abricot (ou autre). Etaler sur la couche de massepain.

toiture: 80 g de chocolat noir fondu. Etaler sur la couche de confiture.

Mettre le tout au frais; une fois le chocolat bien dur, couper en petits carrés.


Cette recette diffère de l’original, par soucis de ne pas se compliquer la tâche.

Idem pour cette illustration du palais du Grand Jardin de Dresde (variation sur le jeu des sept erreurs).

Nos amis cervalobélophiles seront heureux d’apprendre que l’un des objets de leur passion fut créé à Dresde en 1892 (entre autres).

De beurk au sublime

Mon anagramme est mon homophone (en bon français)

Mon anagramme est une expression de dégoût

Je suis théoricien du sublime

Je suis…

Edmund Burke


C’est d’ailleurs tout soudain son anniversaire, ainsi que celui de Charles Perrault, Jack London, Alice Miller et Haruki Murakami. Nul doute que Dante et Pétrarque ont également le coeur à la fête: je me joins à leurs voeux d’anniversaire !

Et parce que j’aime les archives de l’INA, cette vidéo.