Tschigulatta da Tamangur


Dans le fond du val S-Charl, là où cesse
tout autre forêt, sur une pente face à l’est,
déchiquetés par l’âge et les tempestes,
quelques vénérables arolles se dressent.
Nulle part ailleurs l’on ne trouve une telle cour,
relique d’une forêt nommée Tamangur.

Première strophe du poème Tamangur de l’auteur romanche Peider Lansel, dans une traduction libre (où je me prends pour Ronsard) via l’allemand.

Pour retrouver le goût de cette forêt et égayer une soirée de fin novembre, rien de tel que des tablettes de chocolat aux pignons caramélisés. God da Tamangur, le nom vaut bien ça.


pour trois tablettes de chocolat: 300 g de chocolat noir, 40 g de pignons, 2 cs de sucre (bombées ou pas, en fonction des goûts et de la raison), 2-3 pincées de fleur de sel

Faire suer dans une poêle les pignons. Quand ils commencent juste à dorer, ajouter le sucre, laisser caraméliser en remuant pour enrober les pignons puis verser sur une feuille de cuisson. Une fois refroidi, hacher au couteau plus ou moins grossièrement (en fonction des goûts et de la paresse). Répartir au fond des moules à tablettes. Faire fondre le chocolat, verser dans les moules. Saupoudrer de fleur de sel (en fonction des goûts et rien d’autre). Laisser durcir et conserver au frigo.


Mieux vaut tard que jamais: je découvre ici (merci!) le principe du retour chariot.