Vraie tour(bière) 


Une « vraie tour » à Bad Wurzach

Chose vraie 1, les pieds: en les faisant arpenter les sentiers et pontons de la réserve naturelle du Wurzacher Ried (tourbière ombrotrophe) et en les délassant dans le bain Kneipp au coin sud-est du Riedsee.

Chose vraie 2, le corps: en le plongeant dans les eaux du feelMOOR Therme et en le faisant suer au sauna (ou dans un bain de boue).

Chose vraie 3, la bouche: en y enfournant Flammkücke et Wurstsalat dans le bistrot des thermes puis des glaces au Bar gelateria Eiscafé Aldo (Parkstrasse 2) au bord de la rivière.

Köln

Que faire en 48h à Cologne ?

Se promener: le long du Lindenthaler Kanal, dans la roseraie cachée derrière le Fort X, au Flora (et son allée de palmiers fort incongrus dans cette ville du nord)

Voir: une panthère des neiges au zoo, Marzella vue sous un autre angle au musée Ludwig

Acheter: du cuir chez Hack (grrr), un pyjama chez Muji (zzz)

Se sustenter: au café Stövchen, chez Tante Kurt sur la Brüsseler Platz


Hack Lederware, Maastrichter Str. 22, 50672 Köln

Muji, Minoritenstraße 1, 50667 Köln

Café Stövchen, Ursulakloster 4, 50668 Köln

Tante Kurt, Brüsseler Str. 55, 50674 Köln

Collages munichois

Comment occuper une nièce et un neveu ? En faisant des collages sur un livre plus tout jeune.

Comment occuper la tante ? En planifiant son prochain voyage à Munich.


Pour croiser des papillons à Munich, il faut aller au jardin botanique, surtout pendant les mois d’hiver. Ça tombe bien, notre hôtel n’est pas loin.


Pour les vers, il faut creuser (la question). Avec Wurm et München comme mots-clés, je tombe sur une belle promenade à faire le long de la Würm, dans l’ouest munichois.

Départ de Gräfelfing, au Weinbuchweg: on suit la rivière sur 8 kilomètres jusqu’à la Inselmühle à Untermenzing. Heureux hasard, c’est là que se trouve le Biergarten Inselmühle.



Pêche à la ligne ? Non…

Martin-pêcheur ?! Non plus… quoique cela serait l’occasion d’aller faire un tour au Tierpark.

Nous allons plutôt faire honneur à la cigogne et à son célèbre pas (pas celui-là): pour s’ouvrir l’appêtit et se fouetter les sangs, direction le bassin Kneipp, à l’ouest du Westpark. Les moins vieux iront à côté faire du toboggan.

Clap de faim devant une assiette de Schmarrn au Wirtshaus am Rosengarten (il y a le choix).



Au fait, qui occupe qui ?

Merci Nornisse, merci Gromet 🙂


Hubertus Kartoffelsalat

Selon la légende, le cerf blanc qui apparut à saint Hubert portait une croix lumineuse entre ses bois.

Dans la vraie vie, le cerf a (re)pris des couleurs: point de croix, mais de quoi faire une salade de pommes de terre à tomber.

En ce 14 février, privilégiez les ingrédients de saison… oubliez les roses et achetez des patates !


Pour un saladier: 1 kg de pommes de terre (fermes à la cuisson), 2 pommes acidulées, 2 oignons de taille moyenne, 2-3 cm de gingembre, 2,5 dl de bouillon, huile d’olive, vinaigre de pomme, sel et poivre

Cuire les patates à l’eau puis, une fois refroidies, les peler et les couper en morceaux. Couper les pommes en petits dés (peu importe la forme, c’était pour éviter de répéter le mot m…), émincer oignons et gingembre (au blender c’est parfait). Dans un saladier, mélanger patates, pommes, gingembre et oignons. Arroser de bouillon, assaisonner avec l’huile, le vinaigre, le sel et le poivre. Laisser reposer, idéalement toute une nuit. Déguster.


Si vous avez des orchidées, sachez qu’elles aiment être arrosées avec l’eau de cuisson des pommes de terre.

Petit point orthographe autour du mot saint.

Dominosteine

Nouveau jalon dans notre quête de desserts pour diabétiques, unsere heutige Meilenstein ist ein Dominostein: une « pierre » qui nous vient de Dresde.

Si « pierre » peut paraître peu vendeur pour un dessert, celui-ci fut à la base créé pour offrir au peuple une alternative moins onéreuse aux truffes et autres pralines. C’était en 1936. La création d’Herbert Wendler atteint quelques années plus tard, guerre et rationnement obligent, le statut de « Notpraline », praline de disette ou praline de secours, c’est selon.

Ouvrir une boîte de Dominosteine, fermer les yeux et s’imaginer mordre dans la dernière création d’un chocolatier célèbre (sauf que là on sait sur quoi on va tomber), dans un trois pièces d’un immeuble anonyme en rêvant à un palais (plus si anonyme).


Pour un plat à gratin de 25 x 16 cm:

rez-de-chaussée: suivre la même recette que pour la pâte des Lebkuchen (elle est ici), l’étaler au fond du plat chemisé de papier cuisson (s’aider d’un reste dudit papier pour bien aplanir), cuire 20 mn à 180°.

Pendant que le rez cuit, préparer le premier étage et faire fondre au bain-marie le chocolat pour la toiture.

premier étage: 300 g d’amandes moulues, 110 g de sucre (ou tagatesse, xylit etc…), 3 cs d’eau, 1 cs d’eau de fleur d’oranger. Mélanger le tout jusqu’à une consistance de massepain. Une fois le rez sorti du four et un peu refroidi (le laisser dans son plat), étaler le massepain… s’il en reste, faites-en des boulettes.

deuxième étage: 200 g de confiture ou gelée d’abricot (ou autre). Etaler sur la couche de massepain.

toiture: 80 g de chocolat noir fondu. Etaler sur la couche de confiture.

Mettre le tout au frais; une fois le chocolat bien dur, couper en petits carrés.


Cette recette diffère de l’original, par soucis de ne pas se compliquer la tâche.

Idem pour cette illustration du palais du Grand Jardin de Dresde (variation sur le jeu des sept erreurs).

Nos amis cervalobélophiles seront heureux d’apprendre que l’un des objets de leur passion fut créé à Dresde en 1892 (entre autres).