Treppen der Stadt, épisode 10: Grünbergtreppe


Grünbergtreppe

420 marches entre Rosenbergstrasse et Höhenweg

à voir: après avoir monté 333 marches, de jolies maisons Jugendstil (Stauffacherstrasse 2, 4 et 6) et une petite cabane en bois où l’on verrait bien Baba Yaga vendre des sucreries aux pensionnaires de l’Institut Rosenberg tout proche

à faire: pour peu qu’on ait pensé à prendre une balle, jouer au baby-foot dans la cour de la Sprachheilschule (Höhenweg); pour un petit air de Lombard Street et pour les genoux sensibles, redescendre par les Nussbaum-, Zwingli-, Melchtal-, Tell- et Greifenstrasse qui serpentent juste à côté


Pour les amateurs de géocaching: le multi-cache « Stägestadt » commence ici

Une photo des maisons de la Stauffacherstrasse sous la neige dans cet article, et quelques unes de la cabane en bois ici

Treppen der Stadt, épisode 9: Falkenburgweg

Falkenburgweg

529 marches entre Felsenstrasse et Falkenburgstrasse

à voir: après 55 marches, grimper les 6 qui partent à gauche et prendre le petit chemin de traverse pour aller rendre visite aux poules du Tyrol; après 333 marches environ, des volets appenzellois; à quelques mètres du sommet, un bel arbre aux feuilles en forme de rucola géante (chêne rouge d’Amérique)

à faire: contempler la vue sur la ville et le lac depuis le banc tout en haut à gauche; se sustenter au Falkenburg; emprunter le Vadianweg (n’oubliez pas de le ramener); faire du feu et de la balancelle en-haut de la colline (chercher Solitüden-Schaukel sur Google Maps)


529 marches c’est beaucoup, mais c’est également un nombre au carré (23), me souffle mon binôme essoufflé !
La montée est néanmoins agréable, grâce aux marches réparties en 62 volées.


Le spécialiste des escaliers st.gallois le dit ici: le Falkenburgweg est le plus beau de la ville !

Tschigulatta da Tamangur


Dans le fond du val S-Charl, là où cesse
tout autre forêt, sur une pente face à l’est,
déchiquetés par l’âge et les tempestes,
quelques vénérables arolles se dressent.
Nulle part ailleurs l’on ne trouve une telle cour,
relique d’une forêt nommée Tamangur.

Première strophe du poème Tamangur de l’auteur romanche Peider Lansel, dans une traduction libre (où je me prends pour Ronsard) via l’allemand.

Pour retrouver le goût de cette forêt et égayer une soirée de fin novembre, rien de tel que des tablettes de chocolat aux pignons caramélisés. God da Tamangur, le nom vaut bien ça.


pour trois tablettes de chocolat: 300 g de chocolat noir, 40 g de pignons, 2 cs de sucre (bombées ou pas, en fonction des goûts et de la raison), 2-3 pincées de fleur de sel

Faire suer dans une poêle les pignons. Quand ils commencent juste à dorer, ajouter le sucre, laisser caraméliser en remuant pour enrober les pignons puis verser sur une feuille de cuisson. Une fois refroidi, hacher au couteau plus ou moins grossièrement (en fonction des goûts et de la paresse). Répartir au fond des moules à tablettes. Faire fondre le chocolat, verser dans les moules. Saupoudrer de fleur de sel (en fonction des goûts et rien d’autre). Laisser durcir et conserver au frigo.


Mieux vaut tard que jamais: je découvre ici (merci!) le principe du retour chariot.

Treppen der Stadt, épisode 8: Schneebergtreppe

Schneebergtreppe

161 marches entre Meisenstrasse et Schneebergstrasse

à voir: un marronnier annonçant le printemps, un tilleul pour faire des récoltes quand vient l’été et un érable à admirer l’automne venu… l’hiver, l’escalier fera honnneur à son nom

à faire: se reposer sur un banc (presque) au sommet, aller boire un verre à la Tankstell


Un site web pour ceux que ces arbres auraient mis en appétit

Treppen der Stadt, épisode 7: Hafnertreppe

Hafnertreppe

117 marches entre Rotachstrasse et Wildeggstrasse

(un shot de nostalgie heureuse)

à voir: un lion grandeur nature en simili-bronze, pour se souvenir du Denantou et d’Edouard-Marcel

à faire: un petit aller-retour sur le plus charmant des chemins de traverse (la dame en rouge montre le chemin), pour se souvenir que tout lieu se laisse apprivoiser; aller manger des légumes grillés, du tzaziki ou un kebab et boire du jus de griotte au Limon, pour se souvenir des heures passées à discuter de touts et de riens

Treppen der Stadt, épisode 6: Berneggtreppe

Berneggtreppe

403 marches entre Felsenstrasse et Falkenburgstrasse (le bas entre Wassergasse et Felsenstrasse était fermé pour cause de travaux)

à voir: après 100 marches, vue sur les tours de la cathédrale et le centre historique; 303 marches plus haut, vue sur l’ouest de la ville (et banc parfait pour rêvasser ou admirer le coucher de soleil)

à faire: après 262 marches, boire un coup à la fontaine et renforcer ses défenses immunitaires en y faisant un bain de bras Kneipp… et pourquoi pas, continuer le chemin pieds nus ?


à faire bis: continuer jusqu’au sommet de la colline, faire un feu en lisière de forêt (plusieurs emplacements idoines) et manger saucisses, poulet, patates et légumes en papillottes, pop-corn ou bananes au chocolat en petit comité