Chose vraie 1, les pieds: en les faisant arpenter les sentiers et pontons de la réserve naturelle du Wurzacher Ried (tourbière ombrotrophe) et en les délassant dans le bain Kneipp au coin sud-est du Riedsee.
Chose vraie 2, le corps: en le plongeant dans les eaux du feelMOOR Therme et en le faisant suer au sauna (ou dans un bain de boue).
Chose vraie 3, la bouche: en y enfournant Flammkücke et Wurstsalat dans le bistrot des thermes puis des glaces au Bar gelateria Eiscafé Aldo (Parkstrasse 2) au bord de la rivière.
à voir: après avoir monté 333 marches, de jolies maisons Jugendstil (Stauffacherstrasse 2, 4 et 6) et une petite cabane en bois où l’on verrait bien Baba Yaga vendre des sucreries aux pensionnaires de l’Institut Rosenberg tout proche
à faire: pour peu qu’on ait pensé à prendre une balle, jouer au baby-foot dans la cour de la Sprachheilschule (Höhenweg); pour un petit air de Lombard Street et pour les genoux sensibles, redescendre par les Nussbaum-, Zwingli-, Melchtal-, Tell- et Greifenstrasse qui serpentent juste à côté
Pour les amateurs de géocaching: le multi-cache « Stägestadt » commence ici
Une photo des maisons de la Stauffacherstrasse sous la neige dans cet article, et quelques unes de la cabane en bois ici
Des poissons en veux-tu en voilà, ça fatigue son photographe… et puisqu’en guise d’affection tropicale, j’ai attrapé la fièvre des vers, voici un exemplaire de poésie à pieds diminuants (7-7-6-6-5-5-4-4-3-3-2-2-1):
De l’est volent des nuages, Le temps est lourd, à l’orage. Sous le dais de draps clairs, Il dort paisiblement. Et moi je dessine; Du bout de ma mine, Je mets en traits Ce qu’on voyait Ce matin, En chemin Par vaux, Sous l’eau Bleue.
529 marches entre Felsenstrasse et Falkenburgstrasse
à voir: après 55 marches, grimper les 6 qui partent à gauche et prendre le petit chemin de traverse pour aller rendre visite aux poules du Tyrol; après 333 marches environ, des volets appenzellois; à quelques mètres du sommet, un bel arbre aux feuilles en forme de rucola géante (chêne rouge d’Amérique)
à faire: contempler la vue sur la ville et le lac depuis le banc tout en haut à gauche; se sustenter au Falkenburg; emprunter le Vadianweg (n’oubliez pas de le ramener); faire du feu et de la balancelle en-haut de la colline (chercher Solitüden-Schaukel sur Google Maps)
529 marches c’est beaucoup, mais c’est également un nombre au carré (23), me souffle mon binôme essoufflé ! La montée est néanmoins agréable, grâce aux marches réparties en 62 volées.
Le spécialiste des escaliers st.gallois le dit ici: le Falkenburgweg est le plus beau de la ville !
Le printemps arrive, les feuilles poussent, les enfants aussi: joyeux anniversaire les zgrublos !
À l’intérieur aussi les feuilles poussent et s’amoncellent: d’un côté le tas de dessins et croquis, de l’autre celui des recettes du moment. Pour éviter que ces feuilles volantes ne se perdent, je revois à la baisse mes concepts d’illustration: du food pairing d’un autre genre. Ou comment Dominik se retrouve associé à une recette de mochi au citron.
pour 8 mochi daifuku au citron: 100 g de biscuits à la cuillère, 100 g de yoghourt citron, zeste et jus de 2 citrons verts, 80 g de farine de riz gluant, 70 g de sucre glace, 120 g d’eau, de la fécule
Réduire les biscuits en poudre (au mixer ou au rouleau), mélanger avec le yoghourt, le zeste et le jus. Former dix boules de taille égale (deux peuvent être mangées immédiatement), les déposer sur une assiette et les mettre au congélateur le temps de préparer la pâte à mochi. Pour le reste, se reporter à la recette habituelle des daifuku.
Mochiron ? Toute occasion d’apprendre un mot de japonais est bonne à prendre.