
Étape n°2: Wakinoyama – Tosa (lac Sameura), 39 km
La descente de la rivière continue: il n’y a pas grand chose à voir à part des ponts suspendus, des petits temples (des oratoires, plutôt) cachés sur les berges et bien sûr le paysage.
Après 24 km, nous arrivons à Ōkawa et mangeons dans une auberge-restaurant décrite comme « typique de l’ère Shōwa ».
L’ère Shōwa correspond aux années 1926-1989, et voilà en photos ce que peut évoquer un restaurant de l’époque. Un resto rétro, en somme !
Et pour être rétro jusqu’au bout, pas de lien: cherchez sur la carte. C’est juste avant le douzième pont et l’arrivée de la rivière Seto dans notre Yoshino.
Plus que 15 km et hourra, nous débouchons sur le lac Sameura. Une petite île réveille nos envies d’exploration et nous prenons ensuite nos quartiers au Lake Sameura Tent Park, un camping à l’architecture raffinée.
Pour ceux que le camping rebute, il y a également un hôtel.
Pour ceux que qui voudraient rester plus longtemps, il y a à Motoyama, de l’autre côté de la rivière, une sympathique maison à louer.
Un petit chocolat au Fernet-Branca ou au whisky japonais avant de se glisser dans son sac de couchage ? Il ne semble pas y avoir de distillerie de whisky sur l’île de Shikoku, mais si vous êtes prévenants, vous aurez dans votre paquetage une topette remplie de votre alcool d’érection (sorry Sigmund, blague familiale… et de toute façon au Japon on ne prononce pas les « r »). Il ne vous reste plus qu’à trouver du chocolat, de la crème et un petit morceau de beurre…
ganache au whisky ou au Fernet pour fourrer 15 pralinés au chocolat: 50 g de chocolat noir (64% où selon les goûts), 25 g de crème entière, 25 g d’alcool, 3 g de beurre
Faire fondre le chocolat au bain-marie. Dans une petite casserole faire chauffer la crème et l’alcool (pour réduire la teneur en alcool, le faire bouillir seul puis laisser refroidir avant d’ajouter la crème). Ajouter au chocolat, bien mélanger, ajouter le beurre, mélanger encore. Laisser quelque peu refroidir avant de verser dans les coques de chocolat (faites au préalables comme ici), pour éviter qu’elles ne fondent. En l’absence de coques, mettre en pot et manger à la cuillère, servir comme coulis sur un yoghourt nature ou des fruits frais, ou encore étaler sur du pain.
À quoi peut bien servir ce cadre en béton qui met en valeur le lac sur le dessin ci-dessus ? Réponse dans cet article (cherchez bien).