
Feuilleton de l’été, épisode 3: Habitat cévennol
Je n’oserai troubler ce calme et je m’abstiendrai d’écrire des bêtises, au cas où l’ancienne institutrice de l’école du hameau de La Coste me surveille depuis là-haut…
Feuilleton de l’été, épisode 3: Habitat cévennol
Je n’oserai troubler ce calme et je m’abstiendrai d’écrire des bêtises, au cas où l’ancienne institutrice de l’école du hameau de La Coste me surveille depuis là-haut…
Feuilleton de l’été, épisode 2: Que faire à Joyeuse et environs ?
Une petite liste d’endroits charmants en Ardèche… à compléter par beau temps (manquent les baignades).
Boire: un café avec de la glace aux marrons et de la chantilly aux thés du square à Joyeuse, du sirop de foin au café de la sardine à Naves
Acheter: des livres à la librairie Chant Libre de Montélimar ou à La Belle Hoursette à Les Vans
Voir: un éléphant, un crocodile ou un serpent parmi le bestiaire du bois de Païolive, des tétines et des panneaux déplacés (ici participe passé et non adjectif) sur les hauteurs de Vernon.
Les thés du square, 54 Square François André, 07260 Joyeuse
Café de la Sardine, NAVES VILLAGE, 07140 Les Vans
Chant Libre, 22 Pl. des Clercs, 26200 Montélimar
La Belle Hoursette, 2 Rue Droite, 07140 Les Vans
Feuilleton de l’été, épisode 1: Habitat ardèchois
Intérieur typique entre Ribes et Saint-André-Lachamp.
Pour de vraies explications sur l’habitat ardèchois, se reporter aux travaux de Michel Carlat, les pages 28 à 32 dans notre cas. En plus court par ici.
Pour de belles ruelles, se promener à Joyeuse, Balazuc, Les Vans et Naves.
Après celui de 2019, retour du feuilleton de l’été, en 5 épisodes:
Episode 1: Habitat ardèchois
Episode 2: Que faire à Joyeuse et environs ?
Episode 3: Habitat cévenol
Episode 4: Que faire à Lasalle et environs ?
Episode 5: En bonne compagnie
La Table de Mangeleïev, épisode 5
Crackers -> crr crr crr -> Cr, symbole chimique du chrome -> découvert par Louis-Nicolas Vauquelin
« Il vient d’une famille pauvre: son père dirigeait les ouvriers du château d’Hébertot que possédait le petit-fils du chancelier D’Aguesseau. (…) Il expira tranquillement dans la nuit du 14 novembre 1829, alors qu’il essayait de traduire quelques vers de Virgile. »
Entre sa jeunesse et cette mort en charmante compagnie, une vie édifiante et fort remplie que des parents citeraient volontiers en exemple. Au nombre de ses découvertes, on retrouve la nicotine, l’asparagine, la pectine ou encore l’acide quinique: pensez à lui lors de votre prochaine cigarette, asperge, pomme ou gin tonic !
Pour une plaque de crackers: 85 g de farine d’épeautre, 80 g de farine de sarrasin, 30 g de graines de courges, 18 olives (dénoyautées et coupées en morceaux), 1 cs de zaatar, 1/4 cc de sel, 2 cs d’huile d’olive, 80 g d’eau
Préchauffer le four à 170°. Mélanger les ingrédients secs (graines de courge et olives incluses), ajouter l’huile et l’eau, former une boule de pâte et la pétrir quelques instants. Sur une plaque chemisée de papier cuisson, étaler la pâte avec les mains jusqu’à ce qu’elle atteigne une épaisseur d’environ 5 mm. Prédécouper 16 rectangles (avec le dos d’un couteau ou une corne à pâtisserie) et mettre au four pour 15 à 20 mn.
Recette adaptée du livre Vegan de Marie Laforêt
Pour les invités surprises et les partages chrétiens, voici la formule pour transformer 16 crackers en 100 rectangles !
D’une prononciation hasardeuse à l’autre, il y a 24 ans, Igl Lai m’aurait plutôt évoqué le chanteur de Save Tonight, qui passait en boucle à la radio.
Go on and close the curtains, ‘Cause all we need is candlelight…
24 ans plus tard, assagis, nous prenons le soleil sur un banc avant d’aller nourrir des écureuils.
You and me, and a bottle of wine…
Une bottle of wine tout à fait prémonitoire: la première halte de ce matin fut au marché de Sargans pour acheter du vin (et des empanadas).
Comment occuper une nièce et un neveu ? En faisant des collages sur un livre plus tout jeune.
Comment occuper la tante ? En planifiant son prochain voyage à Munich.
Pour croiser des papillons à Munich, il faut aller au jardin botanique, surtout pendant les mois d’hiver. Ça tombe bien, notre hôtel n’est pas loin.
Pour les vers, il faut creuser (la question). Avec Wurm et München comme mots-clés, je tombe sur une belle promenade à faire le long de la Würm, dans l’ouest munichois.
Départ de Gräfelfing, au Weinbuchweg: on suit la rivière sur 8 kilomètres jusqu’à la Inselmühle à Untermenzing. Heureux hasard, c’est là que se trouve le Biergarten Inselmühle.
Pêche à la ligne ? Non…
Martin-pêcheur ?! Non plus… quoique cela serait l’occasion d’aller faire un tour au Tierpark.
Nous allons plutôt faire honneur à la cigogne et à son célèbre pas (pas celui-là): pour s’ouvrir l’appêtit et se fouetter les sangs, direction le bassin Kneipp, à l’ouest du Westpark. Les moins vieux iront à côté faire du toboggan.
Clap de faim devant une assiette de Schmarrn au Wirtshaus am Rosengarten (il y a le choix).
Au fait, qui occupe qui ?
Merci Nornisse, merci Gromet 🙂
Rochers de la Marchande ? Présents (2238m).
Sommet des Diablerets ? Présent (3209m).
Tête Ronde ? Présente (3037m).
Culan ? Présent (2788m).
« Elle vit avec sa mère, Maria Iossifovna, qui est aujourd’hui une toute vieille femme ; elle est adorable : la vieillesse l’a embellie. » Voilà ce qu’écrit le 8 mars 1927 dans son journal Sergueï Prokofiev à propos d’une vieille connaissance.
À quoi rêve la petite fille de cette image, Carolina Codina ?
Au jour où son Prince viendra, ou aux jours heureux de sa vieillesse ?
C’est en faisant des recherches sur son mari que j’ai découvert l’histoire de Lina Prokofiev: pas vraiment un conte de fée, mais un vrai roman.
Et moi qui voulait parler de Cinderella…
« Ce que j’ai voulu exprimer avant tout par la musique de Cendrillon est l’amour poétique de Cendrillon et du Prince, la naissance et l’éclosion de cet amour, les obstacles dressés sur son chemin et, finalement, l’accomplissement d’un rêve.
Encore des mots… toujours des maux !
8 mars 2021, je suis aux fourneaux et tout en écoutant une autre histoire de Cendrillon, je prépare le chocolat dont rêvent les femmes: avec des noisettes (trois ou plus), des fleurs (de sel) et des perles (en sucre) !
pour 3 plaques de chocolat: 150 g de chocolat noir, 150 g de chocolat au lait, 40 g de noisettes, 2 gouttes d’h.e. de vanille, 1 cc de nonpareilles, 3 pincées de fleur de sel
Torréfier les noisettes, les hacher en petits morceaux, les répartir au fond des moules. Faire fondre le chocolat au bain-marie, ajouter la vanille puis verser dans les moules. Saupoudrer de non-pareilles et de fleur de sel. Faire durcir au frais puis démouler. Conserver au frigo, comme le chocolat n’est pas tempéré.
Pour en revenir au mari de Lina et faire honneur à ses rêves d’enfant, j’écoute en la dessinant Musiques d’enfants et Juliette enfant.
Pour l’écouter elle, il y a cette version de Pierre et le loup.
Lina, Sergueï et Mira m’ont diablement rappelé Sylvia, Ted et Assia.
En enquêtant sur les origines du foie gras, j’ai appris de drôles de choses.
Dans la Rome antique, les oies étaient gavées avec des boulettes de figues séchées, et c’est là qu’il faut chercher l’étymologie du mot « foie »: du latin « ficus » (la figue).
Que le nom d’un organe découle de l’une de ses formes pathologiques, voilà qui n’augure (que dirait le foie de Plaisance ?) rien de bon !
Plutôt que de dessiner un organe mal en point, j’ai préféré m’intéresser aux figues, et là aussi il y avait de quoi lire: c’est au moyen de figues fraîches que Caton l’ancien aurait convaincu ses concitoyens d’aller détruire Carthage ( même si la figue est un faux fruit, au moins figue il y avait).
La Figue de Solliès m’a servi de prétexte pour aller fureter du côté du sud et utiliser mon turquoise acheté jadis à Nice. Cette vue du Coudon m’a rappelé au bon souvenir du Pic des Mouches…
… une recette de foie gras donc, mais point de figue de barbarie ici. Et d’ailleurs si une spécialité carnée emprunte le nom d’un fruit, je ne vais pas me gêner pour adopter sa version végane (et économique) !
Petite adaptation du nom tout de même, depuis qu’un allemand zêlé l’a prononcé ainsi.
Pour deux gros bocaux: 150 g de noix de cajou, 25 g de bolets séchés, 80 g d’huile de coco désodorisée, 20 g de beurre de cacao, 50 g de miso blond, 20 g de levure noble, 2 cs de cognac, 1 cc d’agar-agar, 1/2 cc de concentré de tomates, 1/2 cc de vinaigre de cidre, 1/2 cc de sel, 1/2 cc de poivre (5 baies), 1/2 cc de coriandre (en poudre), 1/2 cc de mélange 4 épices (donc 1/8 cc de cannelle, gingembre, girofle et muscade)
Mettre les noix de cajou à tremper durant 4 heures. Infuser les champignons dans 250 ml d’eau bouillante.
Dans une petite casserole, faire fondre l’huile de coco et le beurre de cacao.
Dans un blender, verser les noix de cajou égouttées, l’eau de trempage des champignons (utiliser ces derniers pour une autre recette: sautés avec des pommes de terre, par exemple), l’huile de coco et le beurre de cacao fondus, ainsi que le reste des ingrédients. Bien mixer puis verser dans la casserole. Tout en remuant bien, porter à ébullition, laisser buller pendant une minute et verser dans les bocaux. Les perfectionnistes et/ou les esthètes ajouteront une fine couche d’huile de coco fondue avec quelques grains de curcuma. Laisser refroidir et mettre au frais. Laisser figer idéalement 24 heures.
Étaler sur du pain et saupoudrer de fleur de sel (et pour boucler la boucle, des figues fraîches ou en confit).
Recette légèrement adaptée de celle de La petite Okara (qui explique bien mieux la marche à suivre). Merci à elle !