Schlösslitreppe
422 marches, entre Rosenbergstrasse et Höhenweg
à faire: du streching au sommet !
Schlösslitreppe
422 marches, entre Rosenbergstrasse et Höhenweg
à faire: du streching au sommet !
Finkenweg
xxx marches (j’irai les compter, promis), entre Oberstrasse et Ruhbergstrasse
à voir: deux terrasses sympas à fleur d’escalier, juste en-dessous de Treuackerstrasse
à faire: du trampoline, dans le petit parc en-dessous de Tschudistrasse (testé par deux adultes consentants)
D’où vient cette fascination pour les escaliers, pour le concept de ville haute et de ville basse ? Peut-être de cette scène, ou d’avoir grandi dans une ville aux trois collines. Peut-être aussi pour les raccourcis, chemins de traverse et passages secrets qu’ils sèment dans la ville.
Depuis le temps que j’en rêvais, rendons hommage aux escaliers st-gallois ! Un projet dessiné de longue haleine…
Amselweg
194 marches, entre Tschudistrasse et Teufenerstrasse
à voir: entre Treuackerstrasse et Teufenerstrasse, le chemin à l’arrière des maisons, un petit air de ruelle verte Montréalaise
Je pensais être la seule folle à m’enthousiasmer pour ces escaliers, eh bien non: en cherchant des infos sur l’Amselweg, je tombe sur ce site. Futur partner in crime ?!
La calanque de Sugiton, à refaire pour deux raisons: la baignade et les sandwichs sur le parking.
5 jours de vacances, l’occasion d’étrenner ma Skeching Tin: un dessin par jour, en 20mn et 3 couleurs
Pluie, vent et sangliers: on a les boules.
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Aix-en-Provence, ses ceintures et la découverte de Charles Camoin.
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La découverte du Garagaï de Cagoloup grâce à une géocache.
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Arrivée à un certain âge (et à un âge certain), l’attrait des nuits passées dehors pour économiser le prix d’une chambre s’estompe. Un appartement sous les toits avec vue, piano et cheminée a bien des avantages.
Dans le film Super Size Me, le réalisateur/cobaye/héros/martyr tente de s’en tenir à la moyenne américaine et de ne pas dépasser les 5000 pas par jour: environ 3500m, donc (pour un calcul personnalisé, c’est par là). Je relève le defi à Vilnius !
Une journée, trois repas et autant d’aller-retours, pour flemmards ou grisonnants:
500m
Déjeuner au Sviezios Bandeles
500m
Un peu de piano (se remettre dans le bain avec une méthode lituanienne)
500m
Dinner (ou goûter, si le déjeuner était tardif) au Skonis ir kvapas
500m
Lire au coin du feu, Vilnius. Wilno. Vilna. Three Short Stories de Kristina Sabaliauskaite
550m
Souper à l’Alaus Biblioteka (et découvrir le travail de l’illustratrice Ugne Akstinaite)
550m
Ajoutons à cela les escaliers (la vue sur la vieille ville depuis nos fenêtres se mérite) et un petit saut (au sens propre) pour trouver une géocache en chemin, le compte est bon !
Sviezios Bandeles, Traku gatve 7
Skonis ir kvapas, Traku gatve 8
Alaus Biblioteka, Traku gatve 4
Un après-midi à Bregenz, où Peter Zumthor investit le Kunsthaus, cette fois-ci de l’intérieur. Le deuxième étage est une immense bibliothèque et je choisis au hasard un livre parmi les 40’ooo présents. Les sens probablement déréglés par d’anciennes lectures, mon choix se porte sur un dos rayé: petit échantillon de littérature érotique autrichienne paru en 1908, à ne pas mettre entre toutes les mains et surtout pas celles du petit Hans, déjà bien assez troublé comme ça. Yeux innocents passez votre chemin, en voici un avant-goût (en allemand, et tant pis pour ceux qui snobaient Hans et Lieselotte):
Das beichtende Mädchen.
Ein Mädchen beichtet dem Pfarrer und erzählt, daß es einen Liebhaber habe. Der Pfarrer sagt ihr in gütigen Worten, sie solle ihn lassen und das Mädchen antwortet, daß ohnehin kein Tag vergehe, an dem sie ihn nicht lasse. Bei dieser Äußerung wird der Herr Pfarrer, dessen keusche Ohren nicht gewöhnt sind, solches zu hören, schamrot; er wehrt mit den Händen ab und spricht verwirrt: « O, nicht so, nicht so! Abbrechen! » -« Wie? » versetzt erstaunt das Mädchen, « abbrechen soll ich ihn? Ach, Hochwürden, der ist so steif, daß ich ihn nicht einmal biegen, viel weniger brechen kann! »
Un peu d’air frais pour me remettre de tant d’émotions: Maurachgasse (je n’ose céder au pêché une deuxième fois et longe cette échoppe les yeux baisés), la jolie montée du Stadtsteig pour déboucher dans la Ville haute. Redescendre par la Meissnerstiege et rejoindre la Kirchstrasse. Un poster de Michael Jordan au mur me fait pousser la porte du café BAHI.
« Les repas étaient simples et excellents, et la salle à manger et le bar tout en boiseries étaient bien chauffés et accueillants », écrivait Hemingway qui passait ses hivers non loin de là. C’est exactement ce que je ressens attablée avec un thé et un brownie
Je passerai ensuite devant ce monument sans le voir (57cm d’inattention), trop occupée à écouter les merles pour la première fois de l’année.
Une « vraie tour » donc en ce bel après-midi d’août au monastère Alexandre-Nevsky de St. Pétersbourg.
Chose vraie 1, la vue: Oubliés la foule, les grands boulevards, la fumée… petite promenade parmi les sentiers et les broussailles du cimetière des cosaques (anciennement nommé cimetière communiste), moins couru que ses voisins Saint-Lazare, Saint-Nicolas et Tikhvine. Nous faisons halte sur un banc, éblouis par tout ce vert. Avide de vers, notre voisine se délecte aussi (non, pas celle-ci, je parle de celle-là).
Chose vraie 2, le goût: Les moines du lieu fabriquent du pain, l’un des meilleurs de la ville à ce qu’il paraît. Il n’y en avait déjà plus à notre arrivée, mais il restait du kvas, et du bon !
Chose vraie 3, l’ouïe: peut-être parce que c’était l’heure de l’office dans la cathédrale, un concert de cloches a ravi nos oreilles (un bon exemple dans cette vidéo, prise dans ce même monastère).
Petit pense-bête pour ma prochaine visite, parce que ces histoires de monastères et de boulangeries m’ont mis l’eau à la bouche (en russe)