Pluie, vent et sangliers: on a les boules.
5 jours de vacances, l’occasion d’étrenner ma Skeching Tin: un dessin par jour, en 20mn et 3 couleurs
Pluie, vent et sangliers: on a les boules.
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Aix-en-Provence, ses ceintures et la découverte de Charles Camoin.
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La découverte du Garagaï de Cagoloup grâce à une géocache.
5 jours de vacances, l’occasion d’étrenner ma Skeching Tin: un dessin par jour, en 20mn et 3 couleurs
Arrivée à un certain âge (et à un âge certain), l’attrait des nuits passées dehors pour économiser le prix d’une chambre s’estompe. Un appartement sous les toits avec vue, piano et cheminée a bien des avantages.
Dans le film Super Size Me, le réalisateur/cobaye/héros/martyr tente de s’en tenir à la moyenne américaine et de ne pas dépasser les 5000 pas par jour: environ 3500m, donc (pour un calcul personnalisé, c’est par là). Je relève le defi à Vilnius !
Une journée, trois repas et autant d’aller-retours, pour flemmards ou grisonnants:
500m
Déjeuner au Sviezios Bandeles
500m
Un peu de piano (se remettre dans le bain avec une méthode lituanienne)
500m
Dinner (ou goûter, si le déjeuner était tardif) au Skonis ir kvapas
500m
Lire au coin du feu, Vilnius. Wilno. Vilna. Three Short Stories de Kristina Sabaliauskaite
550m
Souper à l’Alaus Biblioteka (et découvrir le travail de l’illustratrice Ugne Akstinaite)
550m
Ajoutons à cela les escaliers (la vue sur la vieille ville depuis nos fenêtres se mérite) et un petit saut (au sens propre) pour trouver une géocache en chemin, le compte est bon !
Sviezios Bandeles, Traku gatve 7
Skonis ir kvapas, Traku gatve 8
Alaus Biblioteka, Traku gatve 4
Un après-midi à Bregenz, où Peter Zumthor investit le Kunsthaus, cette fois-ci de l’intérieur. Le deuxième étage est une immense bibliothèque et je choisis au hasard un livre parmi les 40’ooo présents. Les sens probablement déréglés par d’anciennes lectures, mon choix se porte sur un dos rayé: petit échantillon de littérature érotique autrichienne paru en 1908, à ne pas mettre entre toutes les mains et surtout pas celles du petit Hans, déjà bien assez troublé comme ça. Yeux innocents passez votre chemin, en voici un avant-goût (en allemand, et tant pis pour ceux qui snobaient Hans et Lieselotte):
Das beichtende Mädchen.
Ein Mädchen beichtet dem Pfarrer und erzählt, daß es einen Liebhaber habe. Der Pfarrer sagt ihr in gütigen Worten, sie solle ihn lassen und das Mädchen antwortet, daß ohnehin kein Tag vergehe, an dem sie ihn nicht lasse. Bei dieser Äußerung wird der Herr Pfarrer, dessen keusche Ohren nicht gewöhnt sind, solches zu hören, schamrot; er wehrt mit den Händen ab und spricht verwirrt: « O, nicht so, nicht so! Abbrechen! » -« Wie? » versetzt erstaunt das Mädchen, « abbrechen soll ich ihn? Ach, Hochwürden, der ist so steif, daß ich ihn nicht einmal biegen, viel weniger brechen kann! »
Un peu d’air frais pour me remettre de tant d’émotions: Maurachgasse (je n’ose céder au pêché une deuxième fois et longe cette échoppe les yeux baisés), la jolie montée du Stadtsteig pour déboucher dans la Ville haute. Redescendre par la Meissnerstiege et rejoindre la Kirchstrasse. Un poster de Michael Jordan au mur me fait pousser la porte du café BAHI.
« Les repas étaient simples et excellents, et la salle à manger et le bar tout en boiseries étaient bien chauffés et accueillants », écrivait Hemingway qui passait ses hivers non loin de là. C’est exactement ce que je ressens attablée avec un thé et un brownie
Je passerai ensuite devant ce monument sans le voir (57cm d’inattention), trop occupée à écouter les merles pour la première fois de l’année.
Une « vraie tour » donc en ce bel après-midi d’août au monastère Alexandre-Nevsky de St. Pétersbourg.
Chose vraie 1, la vue: Oubliés la foule, les grands boulevards, la fumée… petite promenade parmi les sentiers et les broussailles du cimetière des cosaques (anciennement nommé cimetière communiste), moins couru que ses voisins Saint-Lazare, Saint-Nicolas et Tikhvine. Nous faisons halte sur un banc, éblouis par tout ce vert. Avide de vers, notre voisine se délecte aussi (non, pas celle-ci, je parle de celle-là).
Chose vraie 2, le goût: Les moines du lieu fabriquent du pain, l’un des meilleurs de la ville à ce qu’il paraît. Il n’y en avait déjà plus à notre arrivée, mais il restait du kvas, et du bon !
Chose vraie 3, l’ouïe: peut-être parce que c’était l’heure de l’office dans la cathédrale, un concert de cloches a ravi nos oreilles (un bon exemple dans cette vidéo, prise dans ce même monastère).
Petit pense-bête pour ma prochaine visite, parce que ces histoires de monastères et de boulangeries m’ont mis l’eau à la bouche (en russe)
Les gin tonic du samedi soir, les Katerrösti du dimanche matin, les tisanes du dimanche soir…
Schwarzer Engel, Engelgasse 22, 9000 St. Gallen
lundi 11:30-00:00
mardi 11:30-14:00
mercredi et jeudi 11.30-00:00
vendredi 11:30-01:00
samedi 13:00-01:00
dimanche 11:00-23:00
Aéroport d’Abu Dhabi, une nuit en transit à manger des dattes fourrées aux amandes et des abricots secs enrobés de chocolats blancs, bruns et noirs. Pour lutter contre le sommeil, j’imagine une recette…
…recette qui deux mois plus tard se transformera en dessert à vocation somnifère.
pour un dodo pour une personne: 5 abricots secs, 2.5 cuillères à café de pistaches décortiquées non salées, 2.5 cuillères à café d’eau de fleur d’oranger
Inciser les abricots sur la tranche, pour en faire de petites poches. Les déposer dans un bol et les recouvrir d’eau de fleur d’oranger et de 5 cuillères à café d’eau tiède. Laisser gonfler pendant 30 minutes, fourrer les abricots avec les pistaches et les remettre dans le liquide pendant 20 minutes. Déguster ensuite à la cuillère et jusqu’à la dernière goutte.
Des fruits comme somnifère, Roald Dahl y avait pensé bien avant moi: des raisins secs dans Danny, champion du monde, idée reprise (cf point 11) dans le film Fantastic Mr. Fox tiré d’une autre de ses nouvelles.
Bientôt de retour…
Du hummus, des échecs, une dame en chapeau bien peu causante…
Restaurant Splügen, St. Georgen-Strasse 4, 9000 St. Gallen
lundi-samedi dès 17h