A 3 ans, on bâtit des maisons (en Duplo) comme papa mais on est encore trop petit pour boire son café: voici les plans pour un Téïmramisu à quatre étages et sans caféine !
Les grands pourront tremper les biscuits dans 100g de café bien fort et arroser le premier étage avec un peu d’Amaretto.
Recette sans oeuf: bien moins de vaisselle à faire et pas de salmonelles.
Malgré ses trente-quatres ans de plus, la tante donne le mauvais exemple… mais il n’est jamais trop tard pour apprendre !
A 3 ans, on aime les histoires de pattes et on peut utiliser les siennes pour faire des boulettes: une pour maman, une pour papa, une pour Tijan, une pour Marcus, une pour Ruben, une pour Chase…
D’un commun accord, on a associé le granola à la Nouvelle-Ecosse… Mais quel nom lui donner ?
Du granola, c’est un truc réconfortant à manger dans un fauteuil à bascule, à la campagne: Betsy’s Granola ?
Du granola, c’est un mélange de plein de trucs, parfait pour vider les fonds de placards: Micmacs Mix ?
Du granola, c’est un truc de hipster à acheter en vrac dans un magasin bio: Granicola ?
A nom versatile, recette versatile (feel free).
Pour un grand bocal: 300g de flocons d’avoines (ou autres flocons: en ce moment c’est 150g avoine, 100g sarrasin et 50g soja), 60g de noix, 60g d’amandes, 40g de noix de coco râpée, 30g de graines de tournesol, 30g de graines de courges, 20g de sésame, 3 cs de graines de lin brisées, 1 cc de canelle; 200g de compote de pomme, 3 cs d’huile de coco, 2 cs de sirop d’agave (ou de riz, ou de miel), le jus et le zeste d’un citron
Réduire 100g de flocons en poudre, couper grossièrement amandes, noix et graines de courge, puis mélanger avec le reste des ingrédients secs dans un grand saladier. Ajouter la compote, l’huile de coco fondue, le zeste et le jus du citron puis mélanger à nouveau. Repartir sur deux plaques et mettre au four (pas besoin de préchauffer) à 150° pour environ 40 minutes, remuer tous les quarts d’heure pour que le granola dore uniformément.
Pieds-qui-trépignent, Estomac-qui-gronde et Tête-qui-dévisse: point d’Erinyes slaves ici, mais un état récurrent et heureusement traitable.
Pour la tête: de l’action, des stylos, une perspective d’évasion.
Pour les pieds: arpenter des contrées fantasmées, Petr Lovigin comme mise en bouche puis Sergueï Prokoudine-Gorski (qui photographia en 1909 ces trois jeunes paysannes) en plat de résistance.
Pour l’estomac, des crêpes au sarrasin.
Pour environ 7 crêpes (un repas pour deux): 350g d’eau, 175g de farine de sarrasin, 1 oeuf, une demi cc de sel, de quoi graisser la poêle (beurre, huile ou ghee selon vos croyances)
Mélanger l’oeuf, le sel et la farine. Ajouter peu à peu l’eau pour obtenir une pâte lisse et sans grumeaux. Laisser reposer pendant quatre heures au frais, ou pendant 5mn à température ambiante puis cuire comme des crêpes (quel insulte au lecteur c’eût été que d’expliquer ce procédé).
La recette vient de là. Elle est française, j’espère n’avoir pas accouché d’un ligre culinaire.
à voir: un lion grandeur nature en simili-bronze, pour se souvenir du Denantou et d’Edouard-Marcel
à faire: un petit aller-retour sur le plus charmant des chemins de traverse (la dame en rouge montre le chemin), pour se souvenir que tout lieu se laisse apprivoiser; aller manger des légumes grillés, du tzaziki ou un kebab et boire du jus de griotte au Limon, pour se souvenir des heures passées à discuter de touts et de riens
403 marches entre Felsenstrasse et Falkenburgstrasse (le bas entre Wassergasse et Felsenstrasse était fermé pour cause de travaux)
à voir: après 100 marches, vue sur les tours de la cathédrale et le centre historique; 303 marches plus haut, vue sur l’ouest de la ville (et banc parfait pour rêvasser ou admirer le coucher de soleil)
à faire: après 262 marches, boire un coup à la fontaine et renforcer ses défenses immunitaires en y faisant un bain de brasKneipp… et pourquoi pas, continuer le chemin pieds nus ?
à faire bis: continuer jusqu’au sommet de la colline, faire un feu en lisière de forêt (plusieurs emplacements idoines) et manger saucisses, poulet, patates et légumes en papillottes, pop-corn ou bananes au chocolat en petit comité
Pour voyager en pensées, quand les avions ne volent plus.
Le cocktail de ce printemps est à base de curcuma. C’est en cherchant des informations sur ce tubercule (souligné-ondulé) que je suis tombée sur une île dont le nom me disait quelque chose…
Mangareva ?!
Mais oui, c’est bien de là que partent les bateaux pour Pitcairn !
En somme, nous faisons le chemin à l’envers, un verre à la main.
Pour une bouteille: un petit doigt de curcuma, un majeur de gingembre, un peu de poivre, un citron (vert de préférence) et un litre d’eau
En s’aidant d’une petite cuillère, peler curcuma et gingembre. En respectant chez nos tubercules la proportion d’un pour deux (cosmogonie personnelle et arbitraire), passer au blender 6g de curcuma, 12g de gingembre, le jus du citron, 7 tours de moulin à poivre et 1000g d’eau
Servir bien frais
le terme québecois pour « blender » est « mélangeur » (une question de moins pour aujourd’hui)